Le moteur de recherche européen s’est refait une beauté pour fêter ses 5 ans.
Officiellement lancé en juillet 2013, Qwant vient de fêter ses 5 ans. À cette occasion, « le moteur de recherche qui respecte votre vie privée » a revu son interface. Les résultats, jusqu’à présent proposés sur 3 colonnes (web, actualités et réseaux sociaux), sont désormais distribués dans 3 espaces de tailles différentes. La moitié gauche de l’écran accueille les résultats issus du web. La droite, coupée en 2 dans le sens de la largeur, propose, sur le haut, une sélection d’actualités et sur le bas, des résultats provenant des réseaux sociaux (essentiellement de Twitter). Lorsque des « résultats instantanés » (fiche dédiée sur Wikipédia, calendrier d’une compétition sportive…) apportent une réponse directe à la requête, elles viennent également prendre place, dans un encadrement spécifique, sur la partie droite de l’écran.
La barre de menu permettant de trier les contenus (Web, Actualités, Social, Images, Vidéos, Shopping) est proposée sur la partie gauche de l’écran.
Un moteur qui monte
Qwant ne cesse de séduire de nouveaux utilisateurs. En France, il est ainsi crédité de 4 à 6 % de parts de marché. En termes de requêtes, le moteur de recherche européen est passé de 2,6 milliards en 2016 à près de 10 milliards en 2017. On reste encore très loin de Google (plus de 3 milliards de requêtes par jour), mais il reste un de ses rares concurrents à continuer sa progression. Qwant table sur un chiffre d’affaires de 10 M€ en 2018, ce qui lui permettrait d’atteindre l’équilibre. Actuellement la société, dont le siège vient d’être transféré à Paris, emploie un peu plus de 150 personnes. Le moteur est utilisable en 28 langues et dans 160 pays. L’ambition de ses dirigeants est qu’il atteigne 5 à 10 % du marché européen d’ici 2020.
Pour rappel, Qwant s’appuie sur un modèle économique traditionnel et non intrusif. Concrètement, le moteur se finance, comme le faisaient autrement tous ses concurrents, en prenant une commission sur les ventes réalisées sur son espace « shopping » et en affichant des publicités, non pas en rapport avec les habitudes de consommation de ses utilisateurs (donc sans récolter des données les concernant), mais en lien avec le thème de leur recherche.
Article du 11/07/2018 – © Copyright Les Echos Publishing – 2017